Explorez les beautés du Rajasthan !

La splendeur des palais des mahajaras en Inde n’est plus à décrire , nous les visitons aujourd’hui encore et en sommes émerveillés. L’exposition « Peacock in the desert au Seattle Art Museum » nous fait voyager au royaume de Marwar-Jodphur, au Rajasthan.

Eléphants et chevaux grandeur nature : incroyable reconstitution d’un cortège royal de mariage. Splendide palanquin en bois sculpté et verre du 18ème siècle, connu sous le nom de Mahadol, utilisé pour transporter le maharaja et les reines.

Un écran géant diffuse la vie des palais et contribue à cette impression d’être transporté dans la vie somptueuse des familles royales indiennes.

Vous pouvez admirer environ 250 objets extraordinaires, certains ont quitté Jodhpur pour la première fois : peintures, meubles, bijoux, armes et armures, sabres ornés, dagues de fusils, vêtements.

Le rôle des femmes à la cour. Les objets nous transportent dans une zenana royale, l’aile féminine du palais. Elle ont toujours préservé la culture et les arts et sont les garants des traditions, aujourd’hui encore. Meubles, vêtements richement brodés, peintures sont exposés.

Nous remontons le temps, l’exposition montre l’importance accordée à la famille, aux mariages, à la représentation du pouvoir et de la force, aux alliances militaires et bien sûr aux divinités. En 1561, des alliances politiques et militaires s’établissent entre l’empire Moghol et le clan des Rathores qui a dirigé la région du XIIIe au  XXe siècle. Jodhpur connaît alors une période d’ouverture sur le monde, de renouveau architectural et culturel. Les échanges d’œuvres d art en guise de cadeau et la volonté d’en imposer ont contribué à la réalisation de ces magnifiques  objets.

Une frise chronologique offre un parallèle entre l’histoire de l’Inde, celle de l’Europe et de l’Amérique à travers un échantillon d’évènements.

Le palais est maintenant exploité en tant qu’hôtel. Aujourd’hui, cet héritage se poursuit avec l’actuel dirigeant de Marwar-Jodhpur, Son Altesse Maharaja Gaj Singh II qui poursuit ce souci d’innovation et de soutien artistique.

Pour en savoir plus sur l’exposition : Peacock in the desert au Seattle Art Museum

Emmanuelle